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Jean-Baptiste PARA dans le FROID

fleuve,méandre,

 

Ce qui s'empresse vers l'éclaircie

n'éprouve que le froid du fleuve

si loin des rives où par violence

le cœur enfin conçoit

ce qui n'a pour mesure le temps.

 

Jean-Baptiste PARA, La faim des ombres, Obsidiane, 2006

 

 

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