C'est par le détour de l'étranger que le poète réintègre sa patrie linguistique : "expatrier" et "rapatrier" s'équivalent.
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C'est par le détour de l'étranger que le poète peut se rapprocher de sa terre et de sa langue, en logeant en elle quelque chose de la foncière étrangeté du monde.
Michel COLLOT, Préface à André Du BOUCHET, Ici en deux, Poésie - Gallimard, 1986