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Claude ESTEBAN DERRIÈRE la PORTE

porte,cathédrale,

 

Et derrière la porte, il y avait

le rien ou plutôt

la matière du rien, une épaisseur

qui noyait tout et quand je franchissais

le seuil, c'était le rien qui

m'accueillait et j'aimais cette chute en moi

dans un indéfini

plus doux, plus vague où avoir mal

ne signifiait que d'être

là debout, près de la porte, sans savoir.

 

Claude ESTEBAN, Le jour à peine écrit, Gallimard, 2006

 

 

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