les mots se passeraient bien des choses comme
les doigts des morts n'ont pas besoin d'être utiles
le tonnerre au loin remue un tas de caisses
vides les quatre ifs de la fontaine indiquent
la direction de l'immobile la terre
tourne sans faire crier l'air juste un rond
remous bleu dans l'épaisseur d'on ne sait quoi
Bernard NOËL, Le reste du voyage, POL, 1997
Commentaires
Chercher le "on ne sait quoi" peut occuper "le reste du voyage"...
On ne sait jusqu'à quand.