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Gabriel GARCIA MARQUEZ et la BEAUTÉ

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... il se sentit pauvre et minuscule dans le fracas sismiques des applaudissements qu'il approuvait dans l'ombre en pensant madre mía Bendicion Alvarado ça c'est un défilé, ce n'est pas comme ces parades minables qu'ils m'organisent ici, il se sentit diminué et seul, oppressé par la somnolence les moustiques les colonnes barbouillées d'or le velours fané de la loge d'honneur, merde alors, comment est-il possible que cet Indien puisse écrire une chose aussi belle avec la main qui lui sert à se torcher le cul, se disait-il, si excité par la révélation de la beauté écrite qu'il traînait ses grandes pattes d'éléphants captifs au rythme des coups martiaux des timbaliers, ...

 

Gabriel GARCIA MARQUEZ, L'automne du Patriarche, trad. Cl. Coufon, Grasset, 1976

 

 

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