4, carnets
On griffonne des carnets, pour que la poésie recouvre les manques, surnage aux eaux médiocres, dépasse notre temps, notre vie, tout. Aussi pour que les caresses apprises à l'école renouvellent cette douceur ardue appliquée au papier, engendrent des lettres jamais vues, forment des mots pleins de mille promesses, et déliés de l'habitude.