La poésie de FOLLAIN agit comme sur ces longs rouleaux laissés par des siècles d'encres chinoises.
Ses personnages y sont à peine visibles, posés dans de vastes paysages où voisinent forêts, ruisseaux, montagnes, cultures...
Comme à vol d'oiseau, on y parcourt des étendues où l'on trouvera aux recoins des fermes des servantes nourrissant les poules, où des conscrits en divagation parmi les seigles.
Les personnages y mènent une existence incidente à tout le reste de la Création, et ne pèsent guère plus qu'une fleur; ils sont pour ainsi dire corollaires aux corolles...