Les lettrés chinois de la période Tang partageaient le même fonds d'érudition.
Les classiques du confucianisme, du taoïsme et de la poésie, étaient connus et retenus par coeur (comment les conserver autrement?), et constituaient le socle minimal, donnant accès aux fonctions de l'administration.
Il s'en suivait une tournure d'esprit particulière dont, même aux tréfonds de la disgrâce, ils ne pouvaient se décrotter.
Li Po peine à obtenir un poste, il le sollicite du bout du pinceau, d'un poème maniant délicatement des codes ancestraux. Soupçonné de comploter, il demande qu'on le sorte de sa geôle par une cascade d'allusions à des personnages anciens auxquels à demi-mot il se compare.
Peut-être est-ce là le socle de connaissances que souhaite remettre au goût du jour le Ministère de l'Education Nationale?
Ramassage scolaire
Des milliers de pissenlits
au bord du chemin
tang
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SOCLE de CONNAISSANCES