La cédille est la reine du transformisme. Non seulement elle change une lettre en une autre lettre, mais sa morphologie se prête aux interprétaions que suggère le mot auquelle elle est liée. Ainsi la supériorité de notre garçon sur ses camarades étrangers : le boy, le ragazzo, le muchacho, le Junge, etc., tient à ce qu'il a un sexe et qu'il le montre. Met-il un caleçon ? Il continue d'afficher sa virilité.
Bernard PIVOT, Les mots de ma vie, Albin Michel, 2011.
Concernant le caleçon, que chaque chose reste à sa place, et surtout la cédille !