C'est l'effet et le but de la civilisation, de faire prévaloir la douceur et les bons sentiments sur les appétits sauvages.
Charles Augustin SAINTE-BEUVE, Port-Royal, 1859.
On peut aussi lire "appétits de suffrages".
Toutes les acquisitions de l'humanité pendant des siècles de civilisation sont là, (...), déposées dans la science (...), dans la tradition, dans les institutions, dans les usages, dans la syntaxe et le vocabulaire de la langue (...) et jusque dans la gesticulation des hommes...
Henri BERGSON, Les Deux sources de la morale et de la religion, 1932.
Gesticulation ! Toujours le mot juste, Henri.
Rome et Athènes, parties de l'état de nature pour arriver au dernier degré de civilisation, remontent l'échelle entière des vertus et des vices, de l'ignorance et des arts.
François-René CHATEAUBRIAND, Génie du Christianisme, 1803.
Aucun doute : tous les vices et toutes les ignorances se valent...
Vivement vendredi, que le vent de la poésie débarrasse ce blog de ces parfums nauséabonds...