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Toulet

  • Paul-Jean TOULET : un POETE à GALETTE ?

     

     

    Encore un poème de saison : pour le nuage, l'épaisse nuit et la frangipane...

     

    Ainsi, ce chemin de nuage,
    vous ne le prendrez point,
    d’où j’ai vu me sourire au loin
    votre brillant mirage ?

    Le soir d’or sur les étangs bleus
    d’une étrange savane,
    où pleut la fleur de frangipane,
    n’éblouira vos yeux ;

    ni les feux de la luciole
    dans cette épaisse nuit
    que tout à coup perce l’ennui
    d’un tigre qui miaule.

    Paul-Jean TOULET, Contrerimes, 1920.

     

     

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  • Le LIEU COMMUN

     

    La poésie de Paul-Jean TOULET était critiquée pour être un peu trop prévisible. On la jugeait trop chargée de lieux communs.

     

    À quoi objectait Tristan DERÈME que le lieu commun est celui que nous habitons tous..

     

     

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  • Eloge de la CONTRE-RIME

    Sur le modèle des contre-rimes, voici deux strophes extraites de Pipes, de Jean PELLERIN:

    Aux étangs morts, l'automne las
    Boit dans ses mains noircies...
    La cloche abandonne son glas
    Aux brumes épaissies

    -

    Le premier frisson du matin,
    Une cloche qui tinte.
    Le songe est mort. Le feu s'éteint.
    La lampe s'est éteinte.

    -

    Les images sont évocatrices, mais il y manque un peu de la malice de son devancier, Paul-Jean TOULET, qui avait eu l'idée de décaler l'alternance des rimes de celle des octo-syllabes avec les hexa-syllabes.
    Le chef de file des Fantaisistes ajoutait ainsi un balancement supplémentaire dans le rythme de ses quatrains, riche de... fantaisie!

    Avril, dont l'odeur nous augure
    Le renaissant plaisir,
    Tu découvres de mon désir
    La secrète figure.

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