On dit de l'écrivain finlandais Mika WALTARI qu'il souffrait d'une telle fureur d'écrire qu'il s'imposait à lui-même des cures de sevrage, soit en milieu hospitalier pour se désintoxiquer de sa graphomanie, soit dans le cadre de sa production littéraire, en se limitant à vingt pages quotidiennes.
Par crainte de sombrer dans les profondeurs de l'excès, il repectait cette auto-limitation jusqu'à laisser démembrés les mots qui tentaient de sauter la barrière.
Cette attitude évoque celle du joueur qui se fait interdire l'entrée des casinos de France... pour jouer davantage à Monaco. En effet, en dépit de ce régime, WALTARI a laissé une oeuvre d'un volume exceptionnel.
Peut-être s'agit-il pour cet usager de la langue finnoise, exclusivement orale jusqu'à lors, de lui faire acquérir en une seule vie d'écrivain tout l'héritage écrit lui faisant défaut.
Finnois
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CASSE-TÊTE FINNOIS!