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René CHAR et les DIEUX

saints,prophètes,cathédrale,

 

Mets-toi à la place des dieux et regarde-toi. Une seule fois en naissant échangé, corps sarclé où l'usure échoue, tu es plus invisible qu'eux. Et tu te répètes moins.

 

La terre a des mains, la lune n'en a pas. La terre est meurtrière, la lune désolée.

 

René CHAR, Le nu perdu, Gallimard, 1978

 

 

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