Mets-toi à la place des dieux et regarde-toi. Une seule fois en naissant échangé, corps sarclé où l'usure échoue, tu es plus invisible qu'eux. Et tu te répètes moins.
La terre a des mains, la lune n'en a pas. La terre est meurtrière, la lune désolée.
René CHAR, Le nu perdu, Gallimard, 1978