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Roland BARTHES et HAÏKU (2/2)

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Le haïku ne décrit jamais : son art est contre-descriptif, dans la mesure où tout état de la chose est immédiatement, obstinément, victorieusement converti en une essence fragile d'apparition : moment à la lettre "intenable", où la chose, bien que n'étant déjà que langage, va devenir parole, va passer d'un langage à un autre et se constitue comme le souvenir de ce futur, par là même antérieur.

 

Roland BARTHES, L'empire des signes, Albert Skira, 1970

 

 

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Commentaires

  • Barthes fut itou
    un bon gardien de but.

  • Qui gagna l'haïkupe du monde.

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