Au matin réveil de l'ours qui se revoit vivant et goûtant tout le miel d'être plantigrade, cuisses et fessiers déploient roues et courroies, ondoyant jusqu'aux épaules dans la jouissance de l'équilibre. Puis dressée au zénith la colonne, chêne et roseau, s'illumine de vigueur, le cortex embrassant tous les horizons avant que leur enténèbrement n'abaisse le front vers des semelles sans vent.