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Emmanuel MOSES en SYRIE

 

 

Hibiscus syrien, souci et chenille
ornaient le disque du soleil couchant
                                   je suis allé trop loin
dans le retour
l’éternité n’a pas toujours fait œuvre de blason

Emmanuel Moses, L’Animal, Flammarion, 2010

 

Rappelons que, même en Syrie, le souci est une plante ornementale florissant tout l'été, et que ce n'est que par analogie si la chenille désigne un équipement militaire.

 

 

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Commentaires

  • J'ai bien peur que notre ministre de l'Intérieur ne demande ses papiers à l'hibiscus "syrien"...

  • Contre le mur de pierres
    enfin l'hibiscus relache son secret
    C'est un papier froissé
    en lisière d'ombre
    murmure
    fripé nouveau-né
    témoin que la nuit sait donner le jour

  • Bonjour, je me permets de vous poser une petite question, sans vous déranger, savez-vous par hasard qu’il y a des poètes français qui s’intéressent au langage comme un mode de transfert d’énergie ?

  • Eh bien... j'avoue que non.
    Mais je devine qu'il y a sûrement des choses à explorer dans cette direction.

  • Merci pour votre réponse…

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