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TOTOR, T'AS TORT !

 

 

Puisque c'est la Saint Hugues, et qui plus est le 1er avril, faisons un peu sa fête à HUGO :

 

Hugo est un intense et grouillant moment de la culture en éventail du XIXème siècle, non une marche effective de la connaissance poétique de ce siècle. Obèse auguste, c'est le grand réussi des insensés, ou inversement. Sur sa silhouette géante, on baye, on admire, on pouffe, on se fâche, on tempête, on se déclare pour la pantomime. Tant de fatuité roublarde frappe de consternation.

 

René CHAR.

 

Si l'on prend deux ou trois pages de ce grand poète et si on les étudie avec attention, que de déchets! quelle charpie ! quel remplissage ! Ce vers par exemple composé de quatre adjectifs identiques :
L'innocente blancheur des neiges vénérables
Quelle diminution de la qualité et de la densité !

 

Paul CLAUDEL, Réflexions sur la poésie, Gallimard, 1963.

 

 

victor hugo,rené char,claudel

 

 

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Commentaires

  • Je n'ai rien contre Claudel.
    Si.

  • - René ferait mieux de s'occuper de son "Marteau" et Paul de sa frangine...
    - Te lance pas dans la polémique, Victor...

  • Tout cela doit le laisser de glace...

Les commentaires sont fermés.