QUENEAU aimait à courrir les rues, battre la campagne et fendre les flots.
Arpentant les allées de la Médiathèque du Mans, visant les tables de travail où sont collées des affichettes, il se serait exclamé : "Bon dieu de bon dieu que j'ai envie de lire un petit poème. Tiens, en voilà justement un qui passe."
Hélas, s'approchant, il ne lirait que
Soyez vigilants, ne laissez pas
vos affaires personnelles sans
surveillance. La ville n'est pas
responsable des vols commis
dans les espaces publics de la
Médiathèque.
Une redondance, ça oui, mais de poésie point.
Tant pis.
Commentaires
« Tiens, en voilà justement un qui passe » était le titre que nous avions donné au – premier – cédérom de poésie réalisé par des enfants, il y a une quinzaine d'années. Il reste des résidus de cette aventure sur internet. Que la publicité phagocyte progressivement.
A l'heure de la pub massive et phagocytante, on pourrait dire "en voilà un qui résiste"...