Jules SUPERVIELLE écrit:
"Il m’arrive souvent de me dire que le poète est celui qui cherche sa pensée et redoute de la trouver.
La trouve-t-il qu’il pourrait bien cesser d’être un poète pour devenir un logicien, un prosateur, quelqu’un qui use d’abstractions pour s’exprimer."
Au contraire, il ajoute que son outil n'est pas l'abstraction, mais l'image.
Cette image le fait déboucher sur une autre, puis encore une autre, en chaîne, pour ne jamais tomber dans la pensée discursive.