La poésie de Zéno BIANU est parfois sombre et compassée. On peut pourtant lire, dans la partie CREDO de INFINIMENT PROCHE, ce détonant cri de vie:
Je crois qu'il faut mourir
puis vivre
mourir avant de mourir
pour ne plus aimer mourir
En donnant à chaque "mourir" le sens qui lui est propre, on peut le lire comme une riposte à ce propos de Louis CALAFERTE (tiré de HAÏKAÏ DU JARDIN) qui, à l'inverse, est plus pessimiste, dans une oeuvre pourtant fulminante de vie:
J'ai appris à apprendre
que la beauté
est compliquée de mort