Les mollets lourds
de la poussière des sentiers
on rêverait de l'accord des bois
parfait de désordre
inspiré
goûterait de confiance
le mystère d'un gamelan à venir
dans le juste hasard d'une ondée
grand-œuvre vertical
consolant de son lait végétal
libéré des écorces
La bouche sèche
de la poussière des sentiers
j'envierais ce parler clair
ensemble percuté et fluté
par la grâce de bras anonymes
et de poitrines sans nombre
confondues