Tout était prêt pour l'édification de ce sable en château, ne restait qu'à attendre que soit suffisant le vent d'ouest
pour en dresser les parois sans l'autorité d'une barbe en tourbillon de nuages, d'un index taillé en pointe
mais c'est vivre en spectateur que laisser les douves éternellement séparer le marbre de la friche
qu'abandonner la parole aux hauts-parleurs et même les silences aux grands-ducs, et tous les bonheurs de ce monde
aux milords attablés, aux dieux à la semaine de cinq jours englués dans la bouse de leurs recommencements
Mignonne, c'est pieds nus dans la lande que ta robe connaîtra le frisson de l'épine, et ton œil l'âge concentrique d'un bois tendre