La musique a ses lois
qui rechignent aux dissonnances
comme les rites ligaturent les cheveux
qu'on laisserait séduire par les vents
et la foi n'est qu'un sel
qui conserve en asséchant le vivant
le pétrifie en posture d'apôtre
de bâtisseur d'église
en main la clef tenue bien ferme
Les barbes toujours
se hérisseront
au-devant du satin de la jeunesse
le sourcil se lèvera
de sa caresse sur la peau
Commentaires
Ah ! les vieilles barbes !... toujours à couper les cheveux en quatre...
Qui s'y frotte...