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La beauté, alors, s'accouplait à la cruauté ; les chasseurs s'excusant de les mettre à mort s'adressaient poliment à leurs victimes animales, leurs demi-frères ou leurs cousins dont ils allaient savourer l'œdipienne ressemblance.
Le pacte est rompu, les idiots ne savent plus tuer avec dignité.
Pas plus qu'ils ne savent s'interroger.
Yves MAZAGRE, L'agave s'impatiente, Librairie-Galerie Racine, 2001.