puis assis sur la pierre elle
est chaude polie pourtant par l'eau
glacée - dedans la pointe d'un bâton de marche
qui bouillonne - juste le temps de reprendre souffle
avant de s'éloigner et d'emprunter peut-être une autre force
à l'usure immobile des choses - leur ombre qui grandit quand
on tourne le dos
Georges GUILLAIN, Avec la terre, au bout, Atelier La Feugraie, 2011