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La faute à Voltaire

 

Qu'est qu'un poème en prose, sinon un aveu d'impuissance?

(Voltaire).


Comme changent les goûts, quand changent les époques. On ne risquerait plus aujourd'hui un jugement si cavalier; et l'on prierait le bretteur téméraire de moucheter un peu son sabre.

A s'y fier, on ne percevrait la prose que comme l'échec de n'avoir su faire poétique. On devine alors que la distinction entre les deux genres repose sur des critères exclusivement formels, tels que rime, métrique et autre diérèse. Le prosateur ne serait donc qu'un barbare, un Vèlche pour Voltaire, ignorant des règles érigées par d'incontestables Muses.


Au lieu qu'un esprit fort de notre siècle énoncerait que le moindre graffiti est un poème en puissance...

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